100 façons plus ou moins absurdes de réduire les nuisances sonores
- Utiliser des outils en caoutchouc (qui absorbent les vibrations, mais fonctionne moins bien)
- Travailler plus lentement
- Travailler au même rythme. Les ouvriers, les machines et les alarmes suivent le tempo d’un maître de tempo
- Chaque poste est isolé sous une cloche de verre. Le bruit à disparu pour surveiller les chantiers des écouteurs est relié à toutes les cloches par des tuyaux de communication.
- Remplacer les signaux d’alerte par des cris d’oiseaux.
- Remplacer les engins de chantier par des animaux (élimination des bruits de moteur)
- Installer les chantiers sous une boule à neige
- Le sol des chantiers est mou pour absorber les vibrations
- Le sol est tellement mou que les engins rebondissent
- Il y a des fontaines partout pour couvrir la pollution sonore
- On fait les chantiers dans une cloche sous vide. Des sas permettent l’entrée et la sortie des engins et de la matière première. Les ouvriers travaillent en scaphandre et communiquent par talkie-walkie.
- Du gaz d'hélium est diffusé dans les chantiers pour que le bruit s’évacue plus rapidement.
- Des rois du silence surveillent les chantiers dès qu’un bruit plus haut que l’autre est émis, ils s’exclament SHUTTTT !
- Les outils sont remplacés par des jouets de plastique (moins efficace)
- Les ouvriers ne travaillent que sous la pluie. La pluie devant couvrir les bruits des travaux
- Les ouvriers ne travaillent que lorsque le vent souffle dans la direction opposée aux habitations. Si des habitations sont situées des chaque côté du chantier, les ouvriers ne travaillent que lorsque le vent souffle de haut en bas (ce qui arrive rarement)
- Pour évacuer le son grâce au vent, on dispose des ventilateurs au-dessus du chantier. Le vent souffle de bas en haut. Le bruit des chantiers est atténué or le moteur des ventilateurs produit beaucoup de bruit.
- Réaliser les chantiers sous l’eau.
- Construire une muraille autour des chantiers. Le son sort en dehors de la muraille, en revanche il résonne de mur en mur.
- Utiliser des aspirateurs à bruit. À tenir à proximité des engins de chantier.
- Couvrir le bruit des chantiers par de la musique relaxante. Le niveau sonore est plus important, mais c’est de la musique !
- Le sable, les gravats sont remplacés par du polystyrène.
- Les chantiers sont immergés dans de la mousse de savon. La mousse peut-elle atténuer le bruit? Peut-être pas, mais c’est plus fun! Par contre on ne voit plus rien, attention aux percutions!
- Transformer les engins de chantier en instrument de musique.
- La bétonnière fonctionne comme une boîte à musique.
- Les pompes hydrauliques des bras de tractopelle fonctionnent donc comme des trombones.
- Les chenilles d’engins fonctionnent comme des orgues de Barbarie.
- Les audiomètres captent une augmentation des décibels. On recouvre les audiomètres d’isolant !
- Organiser des échanges d’appartement provisoirement entre des personnes mal entendantes et les habitants aux alentours des chantiers. Mesure prônant la « fonctionnarisation » des discriminations.
- Obliger les ouvriers à marcher à pas de loups. Et de se déguiser en loups, pourquoi pas ? En revanche interdiction de jouer au loup !
- Si le silence est d’or pourquoi ne pas utilise des outils entièrement recouverts de feuille d’or. Indiscutablement onéreux, le résultat lui reste discutable !
- Pour entrainer les mouches à voler, ce qui n’est pas évident sur un chantier, peut-être faudrait-il créer, par mutation génétique des mouches géantes.
- Le téléchantier. Construire à distant, dans un lieu loin des habitations, venir ensuite déposer le chantier fini au milieu de la ville.
- Ne pas faire de chantier !
- Offrir une prime à l’ouvrier qui fait le moins de bruit. Ce qui revient aussi à récompenser celui qui travaille le moins.
- Entourer les chantiers d’arbres, de chêne-liège de préférence.
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