Initiation au son pour le multimédia :
Notions fondamentales sur le son :
Qu’est ce que le son ?
Mouvements rapides de l'air perçu par un organe
spécifique : l’oreille
Vitesse du son dans l'air :
célérité
L’ onde sonore :
Le mouvement périodique dans la nature : le
balancement comme mouvement périodique naturel le plus
élémentaire, comme variante du mouvement circulaire.
La sinusoïde est la projection de ce mouvement sur
un espace plan amplitude/temps.
Le bruit est un son mais le son n’est pas toujours
un bruit
2 définitions du bruit: :
1)
« le
bruit, c’est la musique des autres » définition
subjective
2)
le
bruit est un signal désordonné, apériodique, sans hauteur
repérable. (définition scientifique)
Propriété : Il contient potentiellement toutes les
fréquences à la fois ; comme la lumière blanche
contient l’ensemble du spectre des couleurs.
Grandeurs et mesures physique :
Intensité :
Fechner et les
décibels : la
sensation varie comme le logarithme de l’excitation. Autrement dit et
pour être trivial : il faudrait taper 10 fois plus fort pour
n’avoir que deux fois plus mal.
échelle des intensités de bruits
courants
Fréquence
et hauteur : La fréquence est un paramètre physique, la
hauteur est une sensation psychophysiologique. Une hauteur peut contenir
plusieurs fréquences(c’est presque toujours le cas sauf pour les
« sons purs »)
Hauteur :
Registres des hauteurs :
notation des octaves de 0
à 8 et les noms des notes : Dans le système anglo-saxon, les
noms des notes sont des lettres de A(correspond au La) à G (Sol). Par
exemple A4 est le La du diapason. (A3 dans la notation MIDI)
Dans la norme MIDI le la du
diapason est égal à 69.
La note 1 étant le C –1 (C –2 dans la notation MIDI)
échelles de hauteurs (tempéraments)
Fréquence d’un signal sonore :
c’est le nombre de reprise d’une même variation
d’amplitude dans une seconde. Elle s’exprime en Hertz (Hz)
Son pur et son complexe : résonateurs de Helmoltz
- régimes vibratoires des cordes et des tuyaux, composantes partielles
harmoniques et inharmoniques
Registration simple des fréquences :
Infra grave
20 – 50 Hz
Grave
50-100Hz
médium 100 – 500 (bas) 500 – 1000 (hauts)
aigus 1000 - 10000
suraigus 10000 – 15000 (17000 pour les oreilles
jeunes)
ultrasons : au dessus
Rythme
et fréquence (anamorphose temporelle par accélération
d’un clic)
(Le son est assez
dénaturé par la compression mais on entend bien qu’au
delà de 15 Hertz une nouvelle sensation apparaît : la
hauteur)
Fréquence
et hauteur : la fréquence concerne les ondes simple ou strictement
périodiques, la hauteur est une sensation particulière de
l’oreille humaine qui somme plusieurs fréquences dans un rapport
entier
Composantes
partielles du timbre : Tout son complexe est réductible à
une somme d’ondes élémentaires ; c’est le
théorème de Fourier. A l’inverse on peut, du moins en
théorie, synthétiser tout son par l’addition de signaux
sinusoïdaux, c’est la synthèse additive.
Notion
de chaîne :
la
chaîne de l’audition acoustique,
la
chaîne électroacoustique,
la
chaîne des causalités.
Système
modal et système tonal : La musique traditionnelle, qu’elle
soit orientale comme occidentale, a toujours été modale.
C’est à dire qu’étant jouée sur la gamme
spécifique d’un instrument unique ou d’un type ou groupe
d’instrument spécifique, elle ne peut être jouée par
d’autres formations, ni modulée sur n’importe quel ton.
C’est au début du 18ème siècle en Europe,
Jean Sébastien Bach, qui connaissait déjà
l’idée, proposé » par le philosophe Grec
Aristoxène (350Av.JC), qui officialisa en accordant son clavecin
domestique, le tempérament égal en 1722 et en composant le
célèbre « clavecin bien
tempéré ». C’est ainsi que la musique est
rentrée dans l’ère tonal. Le principe en est que tous les
intervalles sont égaux et qu’on peut ainsi moduler, c’est
à dire passer librement d’un ton à l’autre.
Off
line : en plus des difficultés habituels du son dans
l’audiovisuel, le multimédia apporte de nouvelles
limitations :
- le
poids des fichiers son est souvent un obstacle à leur utilisation,
renforcé par le fait qu’on es pas sur que l’utilisateur
entendra correctement.
On
line : les problèmes sont encore plus importants. Il existe en
réalité très peu de sites web réellement
sonorisés. Quant-à l’interactivité sonore en ligne
est est souvent un mélange difficile entre des sons très courts
déclenchés en temps réel sur la machine hôte et des
sons plus longs en streamer, donc en temps légèrement
différé. Quant-au MIDI, malgré le standard
Général Midi, sensé restituer le même instrument que
ce lui d’origine, très peu d’ordinateurs clients sont
configurés pour lire les MIDIFiles sans quitter le navigateur, et encore
moins sans quitter la page d’origine, sauf à déclencher la
lecture en entrée de page. Il est possible de faire autrement mais
très peu le font.
Programmes :
les programmes multimédia sont peu développés sur le plan
sonore et si les possibilités paraissent souvent nombreuses, c’est
au prix d’un travail très lourd de programmation. C’est le
cas dans Director comme dans flash ainsi que beaucoup d’autres
programmes.
Diffusion :
l’auditeur n’a pas forcément ni les plug ins, ni la
configuration ni la qualité d’écoute nécessaire.
Méthodes
de réalisation
Prise
de son
Acquisition
Prémontage
Formatages
Les
formats de fichiers audionumériques :
Texte de Norman Franke pour le logiciel
SoundApp
(un
excellent texte pour un excellent convertisseur de fichiers son pour Macintosh)
Les
plus courants sont :
Sans
compression : (Pulse Code Modulation)
WAV.
Pour PC et Windows
AIFF
(Audio Interchange File Format)
SDII
Sound Designer II (Digidesign)
Avec
compression :
ADPCM :
Adaptative Differential Pulse Code Modulation
MP3 :
(Mpeg 2 Layer 3)
Présentation du
Cédérom Léopold Sédar Senghor
Autres
documents :
A propos de musique interactive
ANNEXE
1 : (exemple de
réglementation sur le bruit)
NOUVELLE
REGLEMENTATION CONCERNANT L'ISOLATION PHONIQUE DES LOGEMENTS D'HABITATION
Bruits aériens (isolement acoustique normalisé
entre deux logements) 54
dB(A)
Bruits d'impact (niveau de pression acoustique perçu dans chaque pièce) avec
revêtements de sol 61
dB(A)
Correction acoustique des circulations communes: Pose de
revêtements absorbants tels que A = 1/4 Surface au sol des circulations
communes
(A = aire
d'absorption équivalente totale des produits absorbants)
Bruits d'équipements (niveau de pression acoustique) :
Equipements dans le logement récepteur:
* 35
dB(A) en pièces principales
* 50
dB(A) en cuisine
Equipements hors du logement récepteur:
* 30
dB(A) en pièces principales
* 35
dB(A) en pièces de service
Bruits extérieurs (isolement acoustique minimal contre
les bruits extérieurs) 30 dB(A)
Tolérance 3
dB(A)
TEXTES
RÈGLEMENTAIRES ET EXEMPLES
D'APPLICATIONS:
EXTRAITS
DU SITE WWW DU CIDB http://www.cidb.org
ANNEXE 2 : ( Lexique extrait du site de l'INRP)
NOTIONS FONDAMENTALES
DE PHYSIQUE ET DE PHYSIOLOGIE
http://www.inrp.fr/Acces/JIPSP/phymus/m_lexiq/lexbc1.htm
BIBLIOGRAPHIE courte :
Acoustique et Musique : Emile Leipp
Acoustique Générale : H. Bouasse
Le livre des techniques du son (collectif, Ed.
Fréquences dif.Eyrolles)
Le son Musical : John Pierce
Le son et l'espace : publication du GRAME (Yann Orlarey)
Pour comprendre les musiques d'aujourd'hui : Henry
Barbaud
Guide des objets sonore : Michel Chion
L'audio-vison : Michel Chion (facinéma Nathan
Universoté)
Guide illustré de la musique : Ulrich Michels
(Fayard)
Musique architecture : Iannis Xénakis
Poésies Sonores : Ouvr. Coll. Sous la dir. de
Vincent Barras (Contrechamps)
Les hauts parleurs : Jean Hiraga
Les machines à communiquer : Pierre Schaeffer
Traité des objets musicaux : Pierre Schaeffer
DISCOGRAPHIE :
Collection INA-GRM
Collection Cultures
électroniques Bourges
IRCAM les années 80 / 90
Solfège de l'objet sonore
(INA/GRM)
10 Ans d'essais radiophoniques
(phonurgia nova)
Pierre Schaeffer : l'œuvre
musicale (INA-GRM)
Catalogue Métamkine des
musiques électroacoustiques